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Septembre 1987

Dimanche 20 septembre.

Je visite l'un des responsables du ministère de l'Information, à son bureau. Il est surpris de savoir que je viens lui parler de Soufanieh. Il voudrait éviter un sujet qui lui a toujours paru relever d'une fable ou d'un mythe. Mais il m'écoute avec un respect croissant. Cela dure près d'une heure. Il avoue me croire quand il apprend que je suis le Phénomène depuis le début. Nous nous connaissons depuis longtemps. Sa confiance redouble quand il connaît l'attitude du professeur Antoine Makdisi. Mais son émotion est à son comble quand il écoute quelques versets des messages venus de "l'autre monde". Il a alors cette réflexion :

- Père, comme c'est admirable qu'il y ait, en ces temps difficiles, une ligne directe entre le ciel et la terre!

Lundi 21 septembre

Mon ami Nazih Raad me conduit dans sa voiture à Khabab. Le P. Paul Fadel nous accompagne. Soufanieh est au coeur de notre conversation et même de notre prière, aussi bien à l'aller qu'au retour, car nous disons le chapelet. Ce jour-là, j'apprends que le P. Paul Fadel prépare son témoignage écrit sur tout ce qu'il a vécu à Soufanieh. J'apprends aussi que Nazih "boycottait" l'Église depuis 1967, et qu'il n'y est revenu qu'à la suite du changement spirituel qui s'est opéré en lui grâce à Soufanieh. Il en est arrivé à ne plus pouvoir dormir sans dire le chapelet à genoux, quelle que soit l'heure, lui dont la paresse l'empêchait fréquemment de se raser le matin!