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La Presse de nouveau
1. Une bien triste présentation
Le 5 juillet, des Jordaniens venus à Soufanieh remettent à Myrna deux feuilles d'un hebdomadaire jordanien : Nouvelles de la semaine, qui consacre une page entière (p. 27) au Phénomène de Soufanieh. L'article est tissé d'affabulations et son optique est tout à fait déformée et viciée. Qu'il suffise d'en lire les grands titres :
«Le mystère de la femme extraordinaire de Damas devant qui a pleuré le médecin de Reagan. Une femme-miracle dont la sueur est une huile sainte La femme qui guérit les maladies incurables L'huile lui coule des mains, du cou et du visage.»
Myrna me téléphone. La mort dans l'âme, elle me parle de cet article d'une voix éteinte. Elle me suggère d'écrire à la direction du journal, pour mettre les choses au point.
2. Le 9 juillet, rendant visite à l'évêque de Khabab, Nicolas, Myrna et moi-même avons l'agréable surprise de trouver chez les Soeurs de Besançon le numéro 226 de la revue libanaise La Paroisse, du mois de juin 1987, contenant un article du P. Edgar Madi, vieux d'un an exactement, et qui vient d'y être publié. L'article est d'une vérité et d'une droiture telles que Myrna dit, après l'avoir lu :
- Il faut que je rencontre ce prêtre, quand nous irons la semaine prochaine au Liban.
Le retard mis à sa publication - un an exactement - n'est pour nous que le signe de "la vérité" de cette revue libanaise.