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Témoins de l'ouverture des stigmates

Nous nous attendons à quelque chose en cette Semaine sainte 1987. Pourquoi ? Pour deux raisons. La première : lors du dernier message donné par Jésus à Myrna, le soir du 26 novembre 1986, il lui a dit entre autres : «Je veux renouveler ma Passion».

La deuxième : la fête de Pâques, cette année, est commune aux catholiques et aux orthodoxes. Or, en 1984, la manifestation de stigmates, pour la deuxième fois, a eu lieu le Jeudi saint, et cette année-là Pâques a été fêtée en commun.

Donc, nous nous attendons à quelque chose et nous ne le cachons pas. A cela, au moins deux preuves :

La première : une invitation, bien que tardive, lancée au P. René Laurentin, pour qu'il passe avec nous à Damas la Semaine sainte, dans l'espoir qu'il "voie", lui aussi, de "ses propres yeux" quelque chose.

La deuxième - notre insistance auprès du nouvel ami que nous a valu Soufanieh, le médecin biologiste Jean-Claude Antakly, pour qu'il vienne à Damas.

En effet, le docteur Antakly arrive avec sa famille le mercredi soir, 15 avril 1987, veille du Jeudi saint.

Pendant le trajet entre l'aéroport et Damas, je leur redis, en présence de leurs enfants et de mon ami, le jeune Fadi Touma, venu les chercher en voiture, mon espoir qu'ils seront témoins de "quelque chose" dès le lendemain. Et je leur explique cette "attente" pour les raisons que j'ai données plus haut, sans plus. Le docteur Antakly et sa femme, biologiste également habitent à Espalion en France.

Voici ce qui se passe le Jeudi saint :

J'arrive à Soufanieh vers 14 heures 25. La famille Nazzour prend son repas dans le patio, près de l'Icône sainte. Je prie quelques instants, puis je demande où se trouve Myrna. On me dit qu'elle est dans la chambre à prier avec le P. Malouli. J'entre. Le P. Malouli dit son bréviaire. Myrna semble sereine, mais un peu inquiète quand même. Je lui dis:

-Alors, Myrna, tu nous prépares quelque chose ?

Elle me répond : - Père, ne me fais pas peur !

Je lui dis :

- Myrna, je t'ai déjà dit que tu es la dernière personne au monde à se permettre de prononcer le mot "peur" : le Seigneur et la Vierge sont avec toi.

Je m'assieds à côté du P. Malouli, qui dit toujours son bréviaire. Moi-même, je lis le récit de la résurrection de Lazarre (Jean, ch. 11), comptant poursuivre par la lecture de la Passion.

Myrna me dit alors : - Père, ne laisse personne entrer ; je préfère qu'on reste seul.

Peu après, Nicolas son mari entre. Je lui demande bien simplement de se retirer, parce que Myrna, comme je le lui explique, tient à rester avec les prêtres seuls.

Il me dit alors en souriant : - Après quatre ans et demi de service, je ne ferais pas un diacre ?

Je souris et lui dis : -Diacre ou pas, laisse-nous seuls.

Il sort en souriant.

Peu après, le père de Myrna entre à son tour. Je lui fais la même remarque. Sa réaction immédiate est de me dire en souriant :

- Mais moi, je ferais un prêtre après cinq ans presque de service !

Et il sort.

Nous restons donc seuls : Myrna, le P. Malouli et moi.

Un moment après, Myrna qui marche dans la chambre tout en répétant les noms de Jésus et Marie, s'arrête et me dit :

-Père, j'ai un frisson dans tout le corps, est-ce que c'est la peur ?

Je lui dis alors avec reproche : - Myrna, cesse de prononcer le mot peur et laisse faire le Seigneur.

Elle fait quelques pas, regardant tantôt à terre, tantôt en l'air, et passant les mains sur son visage. Puis, elle s'agenouille dans un coin de la pièce, à gauche du lit, répétant sans cesse les deux noms : «Vierge Marie ! Ô Jésus ! » S'étant assise sur ses talons, elle se recroqueville sur elle-même, serrant son menton sur ses genoux. Je laisse la lecture de l'Évangile et l'observe. Tout à coup, elle hurle en portant les deux mains à ses tempes :

- Enlevez-le ! Enlevez-le !

Je cours vers elle... Elle se penche un peu en arrière. Au moment où je fais le geste de lui soutenir les épaules, je vois le sang gicler littéralement de son front, mais je le vois dans le miroir, en face d'elle. Au même instant, elle ouvre ses deux bras en les laissant tomber : je vois alors le sang couler de ses paumes. Avec le P. Malouli, nous l'appuyons contre le lit, puis nous l'y déposons en lui remontant les pieds : le sang coule aussi de ses pieds.

Tout cela se passe en quelques secondes.

Le P. Malouli, qui a pris l'habitude de tout chronométrer, précise qu'il est 14 heures 45.

De "voir" paraître les stigmates sous nos yeux me rappelle ce qu'a exigé de nous le directeur de l'Hôpital Français à Damas, le docteur Joseph Nasrallah, appelé lors de la première apparition des stigmates, le 25 novembre 1983. Quand nous avions conduit Myrna à l'hôpital deux jours après, pour lui demander un certificat médical sur l'apparition des stigmates et leur disparition inexplicable, sans laisser de trace, il nous avait dit, au P. Malouli et à moi-même, en s'excusant de le faire :

- Est-ce que vous-mêmes, vous étiez tous deux présents quand ces blessures se sont manifestées ?

Je me rappelle très bien lui avoir dit ce jour-là -Dieu n'a pas l'habitude de donner des rendez-vous de ce genre !

Tout cela me revient en tête comme un éclair. Et dans mon cœur, je dis une immense action de grâce au Seigneur de nous permettre, au P. Malouli et à moi-même, d'être témoins d'une chose aussi unique.

J'ouvre la porte pour aller téléphoner, et aussitôt la famille et les personnes présentes se précipitent dans la chambre. Je préviens d'abord les médecins : Jamil Marji, Georges Mesmar, Louis Kawa, Georges Mounayer, Élie Barsa et sa femme, le docteur Najat Zahlaoui. Je téléphone au patriarcat grec-catholique et préviens le P. Élias Sargi, le priant de prévenir les PP. Élias Baladi et Rizkallah Semaan. Je téléphone aussi chez les maronites pour prévenir, comme me l'a demandé le P. Malouli, les PP. Khalil Rustom et Mowannès. Je téléphone également à la nonciature, dans l'espoir qu'au moins Mgr Antonelli puisse venir. La nonciature ne répond pas. Je téléphone alors à l'Hôpital Italien, prévenant Sœur Fiorina et lui demandant d'essayer d'atteindre la nonciature. Je téléphone à l'Hôpital Français : cela sonne occupé. Je préviens par téléphone ma propre sœur, Sœur Lucie, responsable à Damas des Religieuses du Perpétuel Secours. Téléphone aussi au docteur en science chimique, Hani Rezk, du Centre de recherches scientifiques à Damas.

Je fais encore plusieurs coups de téléphone pour prévenir Fadi Touma de passer prendre Antoine Makdisi, pour alerter M. Adib Mousleh, M. Bassam Mesmar, lui demandant d'aviser à son tour sa sœur Mouna, femme de M. Fouad Takla. Je préviens encore le général Georges Bdéoui et M. Nazih Raad. J'essaie enfin d'atteindre les médecins biologistes, M. Jean-Claude Antakly et sa femme Geneviève.

Ensuite, je reviens au chevet de Myrna et je reste là tout le temps que dure "sa Passion", suivie de l'extase et de "son retour".

Je prends soin de tout noter : paroles et gestes, tandis qu'avec sa caméra Nabil Choukair, que j'ai appelé le premier au téléphone, fait déjà son travail.

Voici, à la lettre, tout ce que je note, avec l'aide fort précieuse du P. Nacra Slalom, syriaque-catholique, déjà près de Myrna avec son confrère, le P. Antoine Ain. Je dois signaler que ce dernier ne reste que quelques minutes, puis il s'en va après m'avoir demandé ce que j'ai vu personnellement à propos des stigmates. D'ailleurs, sa présence m'étonne : c'est sa deuxième visite à Soufanieh, la première étant celle qu'il a faite lors de la deuxième apparition des stigmates, survenue le 19 avril 1984, un Jeudi saint également : ce jour-là il avait accompagné Mgr Mounayer, avec les PP. Killizli et Jarjour.

Je reproduis donc tout ce que j'ai écrit sans aucun commentaire

Dans la chambre, le P. Malouli et le docteur Jamil Marji. Les PP. Nasri Salmo et Antoine Ain. Myrna chante : «Que nous participions à Sa Croix ! »

- Ah ! (Interjection de douleur, de même le cri "ah !" et "dakhilkon", littéralement : "je vous en supplie" qui répétés à plusieurs reprises).

Le docteur Antakly lui prend le poignet, elle crie :

- Akh! Ô Vierge ! (En arabe, un chrétien, appelant la Vierge, dit rarement "Vierge Marie").

«O Jésus ! Pour tes souffrances, Seigneur ! Pour tes souffrances... Seigneur... O Jésus !

O Jésus, aie pitié de moi, ta servante pécheresse.»

Un médecin lui touche la main : douleur... lui touche le pied : douleur, douleur atroce...

«O Seigneur ! Ah, Jésus, je t'en supplie! Je n'en peux plus, Seigneur. Je suis à mon heure de faiblesse, Seigneur ! Je ne vois pas de mes yeux. 0 Jésus, je t'en supplie, je ne peux supporter autant que toi ! Seigneur!»

Je demande à Nicolas ce qu'il en est de la blessure du côté. Sa ré

Sa réponse :

- Aussi grande que lors de la dernière fois, mais je ne sais pas si c'est au même endroit.

La position des deux pieds, durant toute sa passion : dès qu'on les écarte, elle les replace dans la position des pieds du Crucifié : le pied droit sur le pied gauche, en forme d'X.

«O Jésus, aie pitié des morts ! O Jésus, aie pitié de moi ! O Jésus !"

Je m'adresse aux médecins se tenant en face de moi, de l'autre côté du lit : les Antakly, Mesmar et Kawa, pour réclamer leur témoignage.

Myrna dit alors, tout en souffrant :

«Dieu est le Créateur. Dieu Créateur peut se prouver par Lui-Même. Il n'a pas besoin de témoins. Pour ta gloire, Seigneur...»

Elle dit presque en balbutiant :

«Pour le pardon des pécheurs... dont je suis la première. »

Elle répète cette dernière phrase trois fois.

«Je sens qu'on enfonce des clous dans ma tête. 0 Vierge, je t'en supplie (dakhilek) ! »

Le docteur Najat Zahlaoui lui demande : - Qu'est-ce qu'on dit à Myriam (c'est le bébé de Myrna) ? Tu veux Myriam ?

Myrna répond :

«Elle a sa Maman. Tout mon corps me fait mal, mes yeux me font mal... Ma tête... Donnez-moi de l'eau.»

Le P. Salmo lui présente un morceau de coton plongé dans l'eau.

Elle dit :

«Seigneur, Seigneur ! Pourquoi m'as-tu abandonnée ? Je ne sens plus mes mains... 0 mon Seigneur!... O Jésus ! Soutiens mon peu de foi, Seigneur ! (répété deux fois). 0 ma Mère, dis à ton Fils, ô ma Mère... Allège ma souffrance, Seigneur ! (elle soulève la tête puis la laisse retomber). Éloigne ta couronne, Seigneur (répété trois fois). Seigneur, je ne peux pas supporter ce que tu supportes, Toi. Seigneur, Toi, Tu es Dieu ! Moi, je suis ver de terre ! (Il est 16 heures 10)

Seigneur, ne permets pas que je sois aussi lamentable en contemplant ton aspect (phrase en arabe qu'il m'est difficile, avec le P. Salmo, de bien saisir). 0 Vierge, je t'en supplie, ne laisse pas les gens prendre peur du spectacle de ton Fils, ô ma Mère ! »

16 heures 17 : pouls pris par Mme Antakly : 100.

Le P. Salmo m'apprend qu'il a forcé le P. Ain à venir avec lui. Et le P. Ain, en sortant, me demande ce qui s'est passé.

«0 ma Mère, ceux-là sont tes enfants, ô ma Mère ! Tu es leur Maman.»

Je lui pose une question

- Vois-tu quelque chose ?

Myrna répond :

«Lumière... lumière... J'ai conscience de tout, mais je souffre beaucoup>

Je lui dis :

- Si tu ne sentais pas, ta souffrance tout entière n'aurait pas de sens.

«Maïs, prie pour moi, Père, pour qu'Il allège ma souffrance ! »

Je dis :

- Dis-Lui, Myrna : Que Ta volonté soit faite ! , n'est-ce pas ?

«O Vierge... O ma Mère ! »

16 heures 27 : le sang coule de nouveau de son front, alors qu'il était complètement séché.

Myrna dit :

«0 ma Mère... Ma tête ... Ah, ma tête ! Je vous en supplie : enlevez-le-moi ! Que ta volonté soit faite, Seigneur ! 0 Jésus, je t'en supplie, aie pitié de moi, ta servante pécheresse>

16 heures 28 : faibles cris. Mine Antakly lui touche la main.

«Ils lui ont donné des coups très durs. Akh, ma Mère ! Je t'en supplie... Toutes ces souffrances équivalent à la souffrance de son petit doigt de pied. »

16 heures 35 Mme Antakly lui prend le pouls : 130.

16 heures 37 un geste de ses deux doigts pour arracher les épines de son front et de ses tempes.

«Enlevez-les ! Enlevez-les ! »

Le sang coule de nouveau de son front. Le geste de s'arracher les épines se poursuit pendant près de deux minutes.

«Prie pour moi ! ... Mais enlève-le-moi! Il nous aime ! »

Son père lui dit :

-Il t'aime beaucoup, ma petite !

Myrna répond :

«Lui, Il nous aime... Nous, nous ne L'aimons pas ! Nous, nous nous jouons la comédie les uns aux autres. Nous sommes à découvert devant Lui. Il sait qui L'aime. Nous, nous jouons la comédie, les uns aux autres. Il nous prend en patience... S'Il voulait nous unifier par Sa Volonté, Il l'aurait fait par-dessus nos têtes (littéralement : au prix de nos têtes). Mais Il la veut par nous (venant de nous).»

Pendant ce temps, j'entends le P. Malouli, dans le patio, prêcher sur la «beauté de cette maison» : beauté de prière, d'unité des cœurs et d'appel du Seigneur à l'Unité.

16 heures 40 : Myrna reprend le geste de s'arracher les épines de la tête et des tempes. - Ah Seigneur ! (en se frottant la tempe gauche).

Je lui demande si elle veut qu'on chante. - Oui, dit-elle.

16 heures 45 : Georges Bdéoui chante l'un des chants du Jeudi saint :

«Aujourd'hui est suspendu à un bois Celui qui a suspendu la terre sur les eaux ... »

16 heures 46 : Myrna pousse un cri étouffé en portant la main à son côté gauche.

16 heures 50 : je lui demande ce qu'elle voit. Elle dit - La Lumière. Mais je souffre beaucoup.

16 heures 51 : Myrna penche la tête à droite et perd connaissance. Je l'appelle à plusieurs reprises par son nom : aucune réaction. Les médecins lui soulèvent la main gauche et la laissent retomber inerte, sans causer aucune douleur. Cela se répète plusieurs fois.

16 heures 54 : le chirurgien Georges Mesmar veut examiner la blessure de la main gauche. Le docteur Antakly dit avec une nuance de reproche et en français :

Il faut toujours que la science intervienne !

Je lui réponds :

Pas d'inconvénient pour ce qui est de nous.

16 heures 56 : le docteur Georges Mesmar nettoie la blessure de la main gauche ; de nouveau le sang coule, mais en petite quantité.

16 heures 57 : M. Antakly prend le pouls de Myrna : 124.

Je remarque que les cils de Myrna ont un très petit battement, à peine perceptible. Je le fais remarquer au docteur Antakly. J'appelle Myrna à plusieurs reprises par son nom : elle n'entend rien.

16 heures 58 : le docteur Mesmar demande l'autorisation de nettoyer la blessure du front. Nicolas s'en remet aux prêtres. Permission accordée. Nettoyée, la blessure paraît profonde et mesure un centimètre. De nouveau le sang coule, mais en abondance, au point de remplir le pli horizontal du front, de coller sur sa chevelure et de faire une grande tache sur l'étoffe blanche qu'on a placée sous sa tête.

17 heures 10 : le docteur Mesmar nettoie les blessures des pieds : de nouveau le sang coule, mais peu.

Je réclame aux médecins présents un rapport complet : chose promise.

17 heures 20 : Myrna bouge un peu la tête et les deux mains. Elle dit :

«Ah ! ...»

Puis, elle croise les deux mains sur sa poitrine et les maintient dans cette position un moment. Elle dit :

«Mes épaules ! »

Et elle se prend la tête entre les mains.

17 heures 21 : Myrna entrouvre légèrement les yeux.

Je lui demande : - Tu as vu quelque chose ?

Elle répond :

-J'ai vu ce qu'Il a fait pour nous (ou plutôt : par amour pour nous, le mot arabe "Kourmalna" signifiant tout cela). Je lui dis :

- Est-ce qu'Il t'a dit quelque chose ? Elle dit :

- Non !

17 heures 25 - je demande à Myma :

- La souffrance est comme avant ? Elle dit :

-Non, mais je suis brisée.

Georges Bdéoui me demande de lui faire dire dans le détail ce

qu'elle a vu. Elle dit :

- Toute la Passion. Je suis très fatiguée. Ce spectacle, il m est impossible de l'oublier. Je le raconterai plus tard. Je lui dis :

- Si je te demandais d'écrire ce que tu as vu ? Elle dit :

- Je l'écrirai.

Georges Bdéoui insiste auprès de moi pour que j'interroge Myrna.

Je le fais en lui demandant de nous dire en gros ce qu'elle a vu. Elle s'exprime par des mots hachés, que je reproduis tels quels :

«De loin, je L'ai vu descendre un escalier ... portant une croix... en tenue rouge... une couronne au front.

Ils ont escaladé une montagne... la Vierge avec trois autres. Il y avait trois femmes.

On L'a beaucoup frappé.

Quand ils L'ont flagellé... oui, quand Il a été flagellé, avant qu'on ne Lui donne la croix...

Quelqu'un a porté la croix avec Lui... Un soldat. Spectacle d'une croix...

Une parole dite d'une voix très haute, comme si ce n'était pas Lui qui l'avait prononcée :

"Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font."

Trois femmes par terre, comme agenouillées.

Je n'ai pas entendu de bruits : c'était un spectacle silencieux.»

Question de Georges Bdéoui :

- Après la crucifixion, quelqu'un s'est-il approché de Jésus ? Réponse:

«Ils Lui ont donné à boire... Ils L'ont transpercé d'un javelot. Il n'a pas bu. La dernière chose, c'était son cri : Père pardonne-leur... (et elle ajoute) : ... peut-être qu'Il nous vise par cette parole, je ne sais pas. Quand Il a expiré, il pleuvait. Spectacle silencieux. Un seul homme et trois femmes L'ont descendu de la croix. Le monde était devenu sombre (littéralement : noir). Des femmes... Un militaire... Un homme et trois femmes. »

A la question de savoir comment elle reconnaît que ce sont des femmes, elle répond :

«Elles étaient habillées de noir. Les deux croix, je ne les ai pas vues. La quatrième personne se tenait avec les femmes. »

Ici s'arrêtent mes notes.

Je remarque que Myrna veut se lever. Alors, je sors en invitant les personnes présentes à la laisser un moment seule.