Mise-à-jour: 2018-02-06

LA STIGMATISATION RELIGIEUSE DE MYRNA


Vidéos détaillées

Photos détaillées


Le phénomène de la stigmatisation se manifeste chez la personne stigmatisée par l'ouverture dans son corps des marques ou stigma des cinq plaies du Christ (une seule plaie au flanc en 2004), plus la couronne d'épines. Les plaies ne suppurent pas. Le sang est frais. La stigmatisation s'accompagne de très vives souffrances physiques et morales. Elle a lieu en général au jour souvenir de la Passion du Christ.

Chez Myrna, les premiers stigmates se sont fait annoncer par l’apparition d'une sorte de durillon au milieu de la paume de chaque main, ouverture de la plaie du côté gauche quelques jours avant l'ouverture simultanée des cinq plaies. Ouvertes dans l'après-midi du vendredi 25 novembre 1983, les plaies se sont totalement cicatrisées vers 23:00 sans laisser de croûte. La plaie du côté mesurait au maximum 1.5cm (10). Huit médecins en ont été témoins. Certains les ont palpées.

Les seconds stigmates se sont ouverts à l'improviste le jeudi saint, 19 avril 1984 vers 15:30. La plaie du côté était profonde. Le père Malouli l'a mesurée: elle avait 10cm. Quelqu'un conseilla à Nicolas d'emmener sa femme à l'hôpital pour qu'on lui suture la plaie du côté. La réponse vint nette et décisive: «Celui qui a ouvert les plaies, les refermera". Vers 23:00 toutes les plaies étaient totalement fermées sans laisser de croûte.

Les troisièmes stigmates se sont ouverts, le jeudi saint, 16 avril 1987, en présence des pères Élias Zahlaoui et Joseph Malouli qui ont vu les premières gouttes de sang gicler du front de Myrna. La plaie du côté mesurait 12cm. Une biologiste française, madame Geneviève Antakly l'a mesurée, elle l'appelle une griffure. Cette plaie s'est ouverte environ dix minutes après les autres et le lendemain elle était totalement fermée: les deux chirurgiens présents n'y ayant pas touché. Les autres plaies soumises à des tests ont mis plusieurs jours pour se cicatriser. Les plaies du front, des mains et des pieds se sont cicatrisées à l'air libre. Jamais le moindre désinfectant ne fut utilisé pour nettoyer les plaies des stigmates.

L'archevêque grec-orthodoxe Mgr Stéphanos Haddad a vu les premiers stigmates. Il est resté environ une heure à côté de Myrna. L'archevêque syriaque-catholique Mgr Joseph Mounayer a constaté la présence des seconds stigmates.

Le père Nicolas Baalbaki, chirurgien et prêtre grec-orthodoxe, a vu et touché les troisièmes stigmates. Après leurs ouverture, étaient présents les deux biologistes français Geneviève et son mari Jean-Claude Antakly, les chirurgiens Louis Kawa et Georges Mesmar. Exception faite des stigmates du vendredi 25 novembre 1983 (1er anniversaire), nous constatons que les stigmates ne s'ouvrent que les années où catholiques et orthodoxes célèbrent ensemble la Fête de Pâques; c’est-à-dire lorsque les calendriers julien et grégorien coïncident. Les autres années il ne se passe absolument rien, pas même l'exsudation d'une gouttelette d'huile, ni aux Pâques catholiques ni aux Pâques orthodoxes.

Le jeudi saint 1990, les stigmates se sont ouverts en trois étapes:

. à 11:14 les cinq plaies du front
. à 13:26 les plaies des mains et des pieds
. à 13:31 la plaie du côté qui mesurait 12cm

2001

La Fête de Pâques est célébrée à la même date par les catholiques et les orthodoxes. Myrna reçut les 5 plaies vers 13 :42. La plaie du côté mesurait 12cm.

2004

Puisque la Fête de Pâques en cette année 2004 est arrivée, du fait du calendrier, à la même date pour toutes les communautés chrétiennes, alors le Seigneur Christ a accordé à Myrna la faveur d'avoir une seule plaie de l'ensemble de ses plaies qu'il a eues sur la croix, et c'est la plaie à son flanc gauche du côté du coeur. Il lui a dicté, (pour la première fois depuis la manifestation des stigmates chez elle), un message vocal, qu'elle a entendu fortement tout en étant consciente de son environnement. La voix du Christ était comme si elle lui parvenait de tous les côtés en même temps. Quant à la tonalité du Message, Myrna l'a ressentie comme si elle comprenait un certain reproche. Le reproche de celui qui aime beaucoup, faisant des reproches à ceux qu'il aime.

Myrna souffrait dès le matin. À 11h.45, elle entra dans sa chambre. Étaient présents les pères: Paul Fadel, Adel Théodore Khoury et Elias Zahlaoui, ainsi qu’un prêtre français, le père Joseph Besnier, et un prêtre canadien, le père Louis-René Gagnon M.S.C., outre de nombreux médecins et spécialistes venus d'Allemagne (Riad Hanna), de France (Philippe Loron), des États-Unis (Antoine Mansour), de Norvège (Knut Kvernebo, Cato Mork, Oivind Ekeberg), de Suède (Goran Solerud, Erik Haggblad). Les médias étaient représentés par la TV3 suédoise, la LBC (libanaise). Un théologien danois, Dr Niels Christian Hvidt était aussi présent. Il était manifeste que la souffrance de Myrna allait croissant.

La suite chronologique des événements du Jeudi saint :

13:21 Myrna a dit, en étant consciente et en ayant des douleurs très fortes : " La blessure de mon coeur suffit ".
13:22 Myrna a répété : " La blessure de mon coeur suffit ".
13:52 Des traces de sang sont apparues sur le pull de Myrna du côté du flanc gauche; et lorsque les médecins ont examiné l'endroit, ils ont constaté une plaie d'environ 34 mm.
13:57 Myrna a commencé de prononcer à voix basse la première phrase du message du Christ.
13:58 Myrna a répété la première phrase du message et elle a continué le message jusqu'à sa fin.

Rapport du Dr Knut KVERNEBO :

C’est un chirurgien cardiologue de Norvège. Il nous fut recommandé par Mgr SCHWENTZER, évêque catholique de Copenhague, et le Père René LAURENTIN.

Il vint à Damas pour la Semaine sainte 2004, accompagné de toute une équipe de médecins scandinaves de différentes spécialités. Ils s’étaient munis d’appareils médicaux ultra modernes pour soumettre Myrna à toute sorte d’examens. Ce dont ils ne se sont pas privés. Leur rapport

médical nous parvint à Soufanieh à la mi-août 2006. En voici la conclusion intégrale :

« Y a-t-il une explication médicale (psychosomatique) du stigmate religieux?
Rédigé par : Anne Marie KVERNEBO (sa fille, stagiaire en médecine)
Le Professeur Supérieur : Dr Knut KVERNEBO, au centre de cardiologie de "Lund", à l’hôpital universitaire de "Ulleval", à "Oslo", en Norvège.

L’arrière-fond :

Le stigmate religieux est l’apparition soudaine de blessures sur le corps humain, semblables aux blessures produites sur le corps de Jésus-Christ, par suite de sa crucifixion, et qui sont les blessures au front, aux paumes des deux mains, aux pieds et au côté. Les maladies qui causent une mauvaise distribution de la circulation sanguine dans les extrémités, comme l’érythromélalgie, c’est-à-dire la rougeur douloureuse des membres, ces maladies peuvent être la cause de ce phénomène de stigmatisation.

But :

Rechercher si l’érythromélalgie peut être, ou non, la cause de cette stigmatisation religieuse chez Myrna NAZZOUR.
Matériels et Méthodes utilisés :
Myrna est une stigmatisée syrienne, qui fut soumise aux examens, avant, pendant et après la stigmatisation religieuse (Pâques 2004), selon les méthodes suivantes :
Observation clinique et histoire
Prise du type sanguin et examen du sang des blessures et comparaison avec le sang de la veine.
Étude des documents à partir des photos (photos microscopiques et digitales)
Les mesures circulatoires : scanner de perfusion au Laser Doppler, spectroscope, degré de traitement. Les données furent comparées à un contrôle.

Résultats :

Myrna NAZZOUR présenta au côté gauche une blessure de 34 mm, le Jeudi saint 2004. L’apparition de la blessure fut suivie d’une période de guérison clinique normale. Les mesures opérées sur le flux sanguin ne présentaient pas les caractères propres à la réaction d’érythromélalgie et étaient semblables à celles trouvées dans le contrôle. La cause de l’ouverture de la blessure ne revenait pas au manque d’oxygène local, car les mesures de la saturation étaient normales. Il y eut une montée significative dans l’impédance.

Conclusion :

L’érythromélalgie n’est pas la cause de l’expérience de Myrna NAZZOUR. »

Note: 1 mètre=3 pieds; 1cm = .4 pouces; 1 km = .62 milles