Damas, ce 18 février 1989.

 

Encore un mot collectif. Vous m’en excuserez, car j’aurais tant aimé vous parler en particulier.

 

Nous sommes déjà, pour certains, en plein Carême. Pour d’autres, c’est encore bien loin. Pâques, fondement de notre Foi, est donc ainsi le symbole de notre désunion. Quel scandale. Le Seigneur SEUL pourra, semble-t-il nous en délivrer. C’est donc avec joie et tristesse à la fois, que je vous communique très brièvement, les dernières nouvelles de Soufanieh, qui ne cesse de nous inviter à l’Unité.

 

    1. Pour les correspondants du Père Malouli, qu’ils veuillent bien m’excuser de leur écrire à sa place. Je le fais en parfait accord avec lui. Le fait est qu’il va beaucoup mieux, mais nous le forçons à se ménager, d’autant plus que notre hiver, qui n’a commencé que le 15 décembre, est vraiment rude. Vous pensez bien s’il a eu beaucoup de temps pour prier… pour vous particulièrement.
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    3. Voyage de Myrna au Liban au cours du mois d’octobre dernier. Invitée par une association mariale, elle y passa avec son mari et sa petite Myriam, 25 jours, qui n’ont été qu’une suite ininterrompue de rencontres de prière dans des églises, des couvents et des maisons au cours desquelles l’huile apparaissait abondamment sur ses mains. Et le 10 octobre, elle eut une extase, après la messe, alors qu’elle priait à genoux, au pied d’une statue du Crucifié. L’huile lui coulait des pieds du Crucifié sur sa figure. Au sortir de l’extase, elle assura avoir vu une Lumière, au centre de laquelle se trouvait une forme humaine Lumineuse, d’où une Voix lui disait :

 

Ma fille Marie,

Pourquoi crains-tu alors que Je suis avec toi?

Tu dois dire et d'une voix haute la parole de vérité sur Celui qui t'a créée, pour que Ma force se manifeste en toi.

Et Moi Je te donnerai de Mes blessures pour oublier les souffrances que les gens te causent.

Ne choisis pas ta route, parce que c'est Moi qui te l'ai tracée.

 

    1. Le sixième anniversaire, le soir du samedi 26 novembre 1988.

 

    1. La semaine qui précéda cet anniversaire, fut marquée par les nombreuses manifestations de l’huile sur les mains de Myrna, dans de nombreuses maisons à Damas, où Myrna se trouvait, soit pour une visite, soit pour prier avec la foule. Moi-même, j’en fus témoin cinq fois. Mgr Joseph Tawil, évêque grec catholique des États-Unis, en visite à Damas, en fut témoin deux fois, et signa en conséquence deux documents certifiant le fait.
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      B. Le soir du samedi 26 novembre, la prière commença à 15 :45, et ne s’arrêta qu’à 20 :00, pour un court moment, pour reprendre ensuite jusqu’à 01 :00, mais entrecoupée de chants dansés en l’honneur de la Vierge Marie. Des amis de France, venus spécialement pour l’anniversaire, dont Mr et Mme Bousquet de Grabels, y ont vu des manifestations de piété très touchantes, mais à l’orientale. Ces chants été ‘menés’ par deux fameux chanteurs : le libanais Tony Hanna et le syrien Elias Karam. Cette prière était présidée par Mgr Bahnan Jijawi, évêque syrien orthodoxe de Amman (Jordanie) et de Jérusalem. Il y prononça un mot, enregistré sur vidéocassette, où il insista sur l’Unité de l’Église. A peine Mgr Jijawi venait-il de nous quitter, quand l’extase se produisit. Toutes les personnes présentes en suivirent le déroulement, car on avait installé dans le patio un poste de télévision, qui nous aida à maintenir une ambiance de prières, en dépit de quelques émotions difficilement ‘contenues’. Au sortir de l’extase qui dura onze minutes et qui s’accompagna de l’exsudation de l’huile des yeux et du visage de Myrna, celle-ci assura avoir vu une Lumière, au milieu de laquelle se trouvait une forme humaine lumineuse. Elle entendit une Voix lui dire :

      Mes enfants,

      Est-ce que tout ce que vous faites est fait par amour pour Moi?

      Ne dites pas: 'Qu'est-ce que je fais',

      parce que ceci est Mon oeuvre.

      Vous devez jeûner et prier,

      car c'est par la prière que vous ferez face à Ma vérité et que vous affrontez tous les coups.

      Priez pour ceux qui ont oublié la promesse qu'ils M'ont faite, car ils diront:

      Pourquoi n'ai-je pas senti ta présence Seigneur, alors que Tu étais avec moi?

      Tout ce que Je veux c'est que vous vous rassembliez tous en Moi, comme Je suis en chacun de vous.

      Quand à toi Ma fille, Je vais te quitter.

      Ne crains pas si tu tardes à entendre Ma voix,

      mais plutôt sois forte, et que ta langue soit un glaive qui parle en Mon nom.

      Sois sûre que Je suis avec toi et avec vous tous.

       

    3. Une foule nombreuse assista à cette extase, dont des gens venus du Liban, de Jordanie, de France et des États-Unis. Parmi les médecins présents, je signale la docteur Malak Sarrouf et le docteur Nawaf Nseir. Les prêtres présents : Joseph Malouli, Boulos Fadel, Alam Alam, Joseph Bitar (des pères jésuites), Émile Assouad d’Alep et moi-même.
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    5. A deux heures moins le quart dans la nuit du 26-27 novembre, l’huile coula de l’icône miraculeuse et remplit la cupule de marbre. Or l’huile avait cessé de couler de cette même Icône depuis le 2 février 1988. Parmi les témoins de cet écoulement d’huile, la journaliste libanaise May Daher. Il me plaît de dire que depuis lors, trois gouttes restent jusqu’à ce jour obstinément accrochés au bas de l’Icône…

 

 

    1. Prolongement de Soufanieh à Alep.

 

    1. Le 24 janvier dernier, fut fêté à Alep, le premier anniversaire de l’apparition de l’huile sur une reproduction de Notre-Dame de Soufanieh, dans la maison de Mme Marie Manuélian, dans le quartier Sleimanieh. Depuis lors, la prière s’organisa régulièrement, et dans la plus grande gratuité. D’habitude, c’est la veille des fêtes du Seigneur et de la Sainte Vierge, que l’huile coule.
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    3. Depuis six mois, l’huile s’est aussi manifestée dans une autre maison arménienne, de ce même quartier Sleimanieh, sur trois images de la Vierge Marie, dont deux de Soufanieh. Là aussi la prière s’est organisée, en coordination avec la première maison, et toujours avec la même gratuité. L’abondance de l’huile dans cette maison est vraiment étonnante. Je me porte témoin de ces deux phénomènes.
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    5. Durant la semaine de prière pour l’unité de l’Église, qui allait du 18 au 25 janvier dernier, l’huile coulait tous les jours dans les deux maisons. Des centaines de personnes en ont été témoins, dont de nombreux prêtres et religieuses, plus l’ancien évêque syriaque catholique de Damas, Mgr George Chelhot.

 

    1. Rencontre de Bassam Assaf avec Myrna. Chose à signaler : le soir du 6 novembre dernier, j’ai rencontré Mr. Bassam Assaf, dans la maison de la sœur de Mr Michel Merhej, patron de Bassam, à Damas. Sur sa demande expresse, Myrna vint le voir. Au cours de cette rencontre, et en présence de nombreuses personnes, dont Mme Bouchra Merhej et son mari, Mr Mounif Dabaj, l’huile se manifesta à deux reprises sur les mains de Myrna et Bassam, surtout pendant la prière.

 

Chers amis, qu’ajouter à tout cela ? Je vous imagine remerciant le Seigneur et la Toute-Sainte Vierge Marie. Puissent-Ils nous aider à vivre dans la Lumière et l’Espérance de Pâques, Leur Présence qu’Ils nous confie d’une façon aussi tangible.

 

Recevez les amitiés de vos frères arabes chrétiens de Damas.

 

Père Élias Zahlaoui

Église Notre-Dame de Damas

Koussour, Damas

Tél : 450999

 

P.S. L’image ci-jointe est autocollante.